« Ce que nous enseignons & pratiquons à l’EPE-L’Olivier »

Il s’agit de quelques unes de nos positions relatives à notre histoire, à nos pratiques, et/ou aux défis contemporains de notre église.

1 – Le Baptême

Nous considérons le baptême chrétien comme une expression de l’identification du chrétien avec Christ et de l’engagement à Le suivre.
Le baptême n’est ni un moyen, ni une aide pour le salut, mais c’est le témoignage de la foi d’une personne qui croit en Christ comme son Sauveur.
Le baptême est pour tous les chrétiens, par obéissance à notre Seigneur.
Nous pratiquons le baptême par immersion symbolisant la mort du croyant, l’ensevelissement avec Christ et la résurrection avec Lui pour vivre une vie nouvelle.
En vue de vivre ce moment au mieux, une préparation au baptême est systématiquement dispensée par les responsables de l’Église.

2 – La Sainte-cène

Nous considérons le repas du Seigneur, ou Sainte Cène, comme une célébration instituée par Jésus-Christ – souvenir de la mort et de la résurrection du Seigneur qui doit être observée par les croyants jusqu’à son retour.
Le pain et le vin, symboles de son corps et de son sang constituent un rappel de son sacrifice unique et pleinement suffisant, offert une fois pour toutes sur la croix.
Par sa participation à la cène, le croyant confesse son appartenance à Jésus-Christ et à son corps (l’Église).
La cène est donc un moment de commémoration mais aussi de confession et de communion qui permet aux croyants d’être nourris dans leur foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité pour eux.
C’est la raison pour laquelle ce repas est destiné à tous ceux qui le reconnaissent comme Seigneur et Sauveur. Mais nous croyons aussi que la cène est une invitation à considérer ce que Jésus a fait sur la croix, où il offre son corps et son sang à tous ceux qui se repentent de leurs péchés et placent leur confiance en lui.

Remarques :

  • A l’EPE-L’Olivier, nous avons fait le choix de remplacer le vin par du jus de raisin afin que ce moment de repas du Seigneur ne soit pas une pierre d’achoppement pour les bien-aimés qui auraient des difficultés avec l’alcool.
  • Le baptême et la Sainte Cène qui symbolisent le salut, ne le confèrent pas et ne sont pas nécessaires au salut.

3 – L’onction d’huile des malades

Nous pratiquons l’onction d’huile selon les recommandations bibliques.
Il illustre l’action guérissante du Seigneur selon Sa volonté et le soutien de l’église face à la souffrance du malade.

4 – L’imposition des mains

Nous pratiquons l’imposition des mains pour la consécration au ministère ; elle illustre l’identification (entre envoyeur et envoyé) et la compassion.

5 Réception du Saint-Esprit

Le croyant reçoit le Saint-Esprit en s’unissant à Jésus-Christ par la foi, sans qu’on puisse dissocier dans le temps ces deux aspects de commencement de la vie chrétienne (Voir aussi l’article n°4 (Saint-Esprit) de la confession de foi).

6 Parler en langues

Le parler en langues n’est pas un signe indispensable, ni certain du baptême du Saint-Esprit.
Nous croyons que le baptême du Saint-Esprit se passe au moment de la nouvelle naissance et nous rattache au Corps de Christ. Il ne constitue pas une deuxième expérience à rechercher. Nous devons par contre chercher à être remplis du Saint-Esprit.
A l’EPE-L’Olivier nous nous posons la question de la validité de ce don et n’encourageons pas la recherche de ce don, ni sa pratique.

7 – Guérison divine

En ce qui concerne, en particulier, la guérison du corps, bien que Jésus-Christ nous l’ait acquise en sa mort et que nous attendons patiemment la rédemption de notre corps lors du retour de Jésus-Christ, Dieu peut accorder la guérison par anticipation et selon sa volonté.
Nous prions pour cela et pratiquons l’onction d’huile (voir point n°3) mais Il ne promet pas de le faire toujours. Le chrétien le plus fidèle peut donc rester malade et glorifier Dieu dans cette situation.

8 Prophétie

Le ministère prophétique dans l’Église, quelle qu’en soit la forme, ne peut en aucun cas contredire, altérer ou compléter l’Écriture Sainte, ni se substituer à elle.

9 – Ministère féminin

Notre position sur le sujet est une position dite « complémentarienne (ou complementariste) » .
Nous maintenons que les femmes sont totalement égales aux hommes quant à leur statut devant Dieu et à leur importance dans la famille et l’Église. Elles contribuent par leur sagesse et leur apport à la famille et à l’Église.
L’homme et la femme en plus d’être égaux en valeur, en dignité et en Humanité, sont différents et complémentaires dans leur fonction et leurs services.
Les hommes et les femmes diffèrent dans les fonctions à remplir au sein de la famille et de l’église.
Dans le contexte de notre Église, nous encourageons les femmes à s’impliquer dans tous types de services (selon les dons spirituels et la maturité de chacune), à l’exception des deux responsabilités suivantes (que nous voyons, selon l’Écriture, réservées aux hommes) :

  • l’enseignement public et mixte (ce qui correspond principalement dans notre fonctionnement actuel à la prédication dominicale ou une étude doctrinale formelle).
  • la fonction de responsable d’église (communément appelé « ancien ») – qui correspond à la fonction de gouvernance, de direction et d’exercice collégiale de l’autorité.

10 Respect de la nature humaine

Nous croyons que Dieu nous commande le respect de la personne humaine dès sa conception et jusqu’à sa mort, et la préservation de la dignité de chaque être humain.

11Préservation de l’intégrité de la cellule familiale

Nous croyons que Dieu requiert la préservation de l’intégrité de la cellule familiale. Le mariage, union d’un homme et d’une femme, est, depuis l’origine de l’humanité, une institution divine.
Il comporte un engagement des conjoints, entériné par la société, à vivre une vie commune dans l’amour mutuel et dans une fidélité exclusive pour tout le temps où ils demeureront tous deux en vie.
Dieu nous appelle à veiller aux besoins matériels, affectifs et spirituels des membres de notre famille dont nous avons la responsabilité.